Des précisions sur le répertoire spécifique 

La note sur le répertoire spécifique fraîchement publiée par France Compétences nous rappelle que « le répertoire spécifique se substitue à l’Inventaire des certifications et habilitations, créé à l’origine afin de permettre la reconnaissance par l’Etat de certifications ne relevant pas du RNCP » et explicite les attendus lors des demandes d’enregistrement.


Précisions sur la définition et le périmètre les notions d’habilitation et de certification

Pour exemple, les certifications de compétences transversales sont « mobilisables dans diverses situations professionnelles »… »sont constituées d’un ensemble homogène et cohérent de compétences, indépendantes d’un contexte professionnel particulier, mais néanmoins indispensables pour l’exercice de nombreux métiers. »

Le périmètre du répertoire spécifique inclut également les certifications de compétences complémentaires à un métier. Il s’agit là de certifications de compétences relatives à des techniques ou des méthodes appliquées à un métier : techniques de la voix-off et du doublage pour les comédiens et les journalistes par exemple.

Les demandes d’enregistrement de projets de certifications et habilitations sont examinées au regard des six critères.

Le premier de ces critères est « l’adéquation des connaissances et compétences visées par rapport aux besoins du marché du travail ».
France Compétences dans cette note explicite comment se fait l’appréciation de ce critère. Deux éléments constituent ce critère : l’opportunité et la valeur d’usage.

  • L’opportunité doit conduire à se poser systématiquement la question suivante : les compétences visées par le projet de certification répondent-elles à des besoins identifiés sur le marché ?
  • Est-ce que les compétences identifiées par le projet de certification ont-été utiles aux entités utilisatrices ? Sont-elles utilisées sur le marché ?

Pour prouver l’opportunité, l’organisme peut rédiger ce type de document, présentant de manière synthétique l’opportunité du projet de certification, à partir de sources extérieures citées. Une étude de marché réalisée par l’organisme pourrait également répondre aux attendus.

Pour prouver la valeur d’usage, des témoignages d’entités utilisatrices peuvent être présentées. Il s’agit de courriers d’entités utilisatrices présentant les bénéfices du projet de certification. Les entités utilisatrices sont en général les entreprises ayant eu recours au projet de certification. Elles ont pu en mesurer des effets au niveau des personnes et au niveau global, qu’elles présente.

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